Notre ministre de l'Economie n'a pas sa langue dans sa poche. Elle parle, elle parle, jamais à l'abri de la contradiction et flirte souvent proche avec la bourde. Slovar s'est amusé à recueillir un florilège de ses plus belles sorties.
Si certains ministres se font discrets, au point qu'on se demande s'ils ne sont pas déja en pré-vacances, il en existe une ministre qui se répand quotidiennement dans les medias : Christine Lagarde.
Depuis qu'elle est en place à Bercy, les Français ont pu « apprécier » ses déclarations, qui tiennent parfois de la provocation ou des contes pour enfants en bas âge :
Depuis qu'elle est en place à Bercy, les Français ont pu « apprécier » ses déclarations, qui tiennent parfois de la provocation ou des contes pour enfants en bas âge :
Permière période: 2007 - 2008
- Août 2007, conférence de presse.
« L’économie française repose sur des fondamentaux qui sont solides [...] Je ne conçois pas aujourd'hui de contamination à l'économie mondiale. »
- 17 août 2007, dans Le Parisien
« Ce n'est pas un krach [...] Nous assistons aujourd'hui à un ajustement [...] une correction financière, certes brutale mais prévisible. »
- 5 novembre 2007 sur Europe 1
« La crise de l'immobilier et la crise financière ne semblent pas avoir d'effet sur l'économie réelle américaine. Il n'y a pas de raisons de penser qu'on aura un effet sur l'économie réelle française. »
- 18 décembre 2007, sur France-Inter
« Nous aurons certainement des effets collatéraux, à mon sens mesurés. [Il est] largement excessif de conclure que nous sommes à la veille d'une grande crise économique. »
- 22 janvier 2008, sur Europe 1
« [Un krach ?] Il faut éviter les mots spectres, les mots angoisse comme ça [...] Je crois qu'on a observé une correction brutale sur les marchés asiatiques, européens dans la foulée. »
- 10 février 2008, au G7 au Japon
« Nous ne prévoyons pas de récession dans le cas de l'Europe. »
- 11 février 2008, dans Le Figaro
« Si les États-Unis devaient éviter la récession, leur croissance sera toutefois très faible. L'Europe sera elle aussi touchée. »
- 26 mars 2008, conférence de presse
« L'environnement international est difficile […] La volatilité actuelle des taux de change et le niveau du dollar sont un risque pour notre croissance. »
- 1er juillet 2008, dans Le Figaro
A l'orée de la présidence française de l'UE, Lagarde veut rester comme le ministre français ayant permis à l'Europe « d'éviter la crise financière d'après. »
- 15 septembre 2008, sur Europe 1
« L'ensemble des autorités bancaires, le Trésor, les banques centrales se sont concertées pendant plusieurs jours, les mécanismes sont en place, il n'y a pas panique à bord. »
- 16 septembre 2008, conférence de presse
« [La crise aura] des effets sur l'emploi et sur le chômage [pour l’heure] ni avérés ni chiffrables. »
- 20 septembre 2008, conférence de presse
« Le gros risque systémique qui était craint par les places financières et qui les a amenées à beaucoup baisser au cours des derniers jours est derrière nous. »
- 21 septembre 2008 sur Europe 1
« Je ne suis pas euphorique, pas plus que je n'étais catastrophiste […] La crise est loin d'être finie. » - Source Scandale Blog
Au plus fort de la crise pétrolière et des prix ahurissants du baril de pétrole, confrontée aux récréminations des Français sur le pouvoir d'achat promis par le candidat, devenu Président de la République, elle nous sortait quelques morceaux choisis :
Face à la hausse du prix des carburants, Christine Lagarde en appelle « à l’intelligence des Français ». Il faut changer « de mode de comportements ».
« Les Français doivent adopter des modes de consommation différents pour préserver leur pouvoir d’achat et pour préparer l’avenir », a-t-elle déclaré. « Utilisons les bicyclettes, les transports en commun et le covoiturage », conseille-t-elle. - Source France Soir
Interrogée le lendemain sur Europe 1 sur la manière dont elle était arrivée dans le studio, elle répondit (honnêtement) « en voiture ». Réplique cinglante du journaliste : « Vous ne faites donc pas ce que vous conseillez aux Français. »
Ces « conseils » avaient, d'ailleurs inspiré à un blogueur facétieux le texte suivant :
La suite sur http://www.marianne2.fr/Christine-Lagarde-dixit_a181592.html
« L’économie française repose sur des fondamentaux qui sont solides [...] Je ne conçois pas aujourd'hui de contamination à l'économie mondiale. »
- 17 août 2007, dans Le Parisien
« Ce n'est pas un krach [...] Nous assistons aujourd'hui à un ajustement [...] une correction financière, certes brutale mais prévisible. »
- 5 novembre 2007 sur Europe 1
« La crise de l'immobilier et la crise financière ne semblent pas avoir d'effet sur l'économie réelle américaine. Il n'y a pas de raisons de penser qu'on aura un effet sur l'économie réelle française. »
- 18 décembre 2007, sur France-Inter
« Nous aurons certainement des effets collatéraux, à mon sens mesurés. [Il est] largement excessif de conclure que nous sommes à la veille d'une grande crise économique. »
- 22 janvier 2008, sur Europe 1
« [Un krach ?] Il faut éviter les mots spectres, les mots angoisse comme ça [...] Je crois qu'on a observé une correction brutale sur les marchés asiatiques, européens dans la foulée. »
- 10 février 2008, au G7 au Japon
« Nous ne prévoyons pas de récession dans le cas de l'Europe. »
- 11 février 2008, dans Le Figaro
« Si les États-Unis devaient éviter la récession, leur croissance sera toutefois très faible. L'Europe sera elle aussi touchée. »
- 26 mars 2008, conférence de presse
« L'environnement international est difficile […] La volatilité actuelle des taux de change et le niveau du dollar sont un risque pour notre croissance. »
- 1er juillet 2008, dans Le Figaro
A l'orée de la présidence française de l'UE, Lagarde veut rester comme le ministre français ayant permis à l'Europe « d'éviter la crise financière d'après. »
- 15 septembre 2008, sur Europe 1
« L'ensemble des autorités bancaires, le Trésor, les banques centrales se sont concertées pendant plusieurs jours, les mécanismes sont en place, il n'y a pas panique à bord. »
- 16 septembre 2008, conférence de presse
« [La crise aura] des effets sur l'emploi et sur le chômage [pour l’heure] ni avérés ni chiffrables. »
- 20 septembre 2008, conférence de presse
« Le gros risque systémique qui était craint par les places financières et qui les a amenées à beaucoup baisser au cours des derniers jours est derrière nous. »
- 21 septembre 2008 sur Europe 1
« Je ne suis pas euphorique, pas plus que je n'étais catastrophiste […] La crise est loin d'être finie. » - Source Scandale Blog
Au plus fort de la crise pétrolière et des prix ahurissants du baril de pétrole, confrontée aux récréminations des Français sur le pouvoir d'achat promis par le candidat, devenu Président de la République, elle nous sortait quelques morceaux choisis :
Face à la hausse du prix des carburants, Christine Lagarde en appelle « à l’intelligence des Français ». Il faut changer « de mode de comportements ».
« Les Français doivent adopter des modes de consommation différents pour préserver leur pouvoir d’achat et pour préparer l’avenir », a-t-elle déclaré. « Utilisons les bicyclettes, les transports en commun et le covoiturage », conseille-t-elle. - Source France Soir
Interrogée le lendemain sur Europe 1 sur la manière dont elle était arrivée dans le studio, elle répondit (honnêtement) « en voiture ». Réplique cinglante du journaliste : « Vous ne faites donc pas ce que vous conseillez aux Français. »
Ces « conseils » avaient, d'ailleurs inspiré à un blogueur facétieux le texte suivant :
La suite sur http://www.marianne2.fr/Christine-Lagarde-dixit_a181592.html